L’Assemblée des délégué·e·s du SSP-Vaud réunie à Lausanne condamne sans réserve l’attaque criminelle commise par le Hamas le 7 octobre, ayant entraîné la mort de nombreuses personnes, la prise d'otages et leur utilisation comme boucliers humains. La réaction du gouvernement israélien, consistant à punir collectivement la population de Gaza, entraînant la mort indiscriminée de personnes civiles, ne peut toutefois être justifiée par les meurtres perpétrés par les assassins du Hamas. Le refus d'approvisionner la population de Gaza, qui subit déjà un blocus depuis 16 ans, en eau, en électricité, en fournitures médicales et en assistance humanitaire constitue une violation grave du droit international.
En tant qu’organisation syndicale des services publics, nous demandons la protection des travailleur·euse·s qui œuvrent dans les services publics, les soins de santé, l'eau et l'énergie, l'éducation et d'autres secteurs clés, une protection que ni le Hamas ni le gouvernement israélien n’assurent à ce jour. De plus, les conventions protégeant les blessé·e·s, les malades et les civil·e·s doivent être respectées.
En tant que travailleur·euse·s des services publics, nous nous engageons à garantir l'accès aux droits humains fondamentaux. C'est pourquoi nous exigeons un cessez-le-feu immédiat entre l’armée israélienne et le Hamas, la levée du blocus sur Gaza et la garantie du respect des droits humains, tout en appelant à la libération des otages détenu·e·s par le Hamas. Nous demandons également que le Conseil fédéral appelle à un tel cessez-le-feu.
Nous exigeons une solution politique afin de mettre fin à la guerre, de protéger les civil·e·s et de s’attaquer aux causes profondes du conflit israélo-palestinien, y compris l'occupation illégale des territoires palestiniens, et demandons la mise en œuvre des résolutions de l'ONU garantissant le droit des Palestinien·ne·s à avoir un État viable et à vivre dans la dignité tout en garantissant la sécurité de la population israélienne.