Un plan qui va dégrader encore les conditions de travail
Le plan Impulsion entre dans sa deuxième phase, celle des économies exigées dans de très nombreux services du CHUV. Les informations données par la Direction générale et la «task-force» qui gère ce plan d’économies sont surtout orales et peu précises quant aux conséquences concrètes de ces mesures sur le terrain. L’objectif, par contre, est connu et très précis: économiser 25 millions de francs. Soit appliquer une cure d’austérité à l’hôpital public, qui aurait au contraire besoin d’engager du personnel en nombre pour faire face à la situation de crise actuelle.
Suppressions de postes: une réalité affirmée par la task-force
Dans son plan, et selon les informations en notre possession à ce stade, la task-force prévoit:
- Des départs non remplacés (donc des suppressions de postes de travail)
- Le gel (report de plusieurs mois) d’engagements de personnel pour remplacer des départs
- Des promotions non accordées
Ces mesures peuvent toucher tous les services. Il est prévu qu’elles se déploient jusqu’en 2027 au moins.
Informer et mobiliser sur le terrain
Le SSP-CHUV a décidé d’engager une campagne d’informations pour documenter le plus possible les mesures prises contre le personnel et les patient·e·s et pour connaitre au mieux les conséquences dans les services. Notre syndicat estime qu’une résistance et une opposition doivent se construire sur le terrain si nous voulons préserver la prise en charge de la population au CHUV et les conditions de travail. Dans ce but, nous avons invité toutes les organisations du personnel à travailler ensemble pour unir nos forces. Nous lançons également une campagne de terrain: des équipes du SSP-CHUV se rendent dans les services pour échanger sur les conséquences concrètes d’Impulsion sur le terrain (voir le verso de notre tract).