La section SSP-Étudiant·e·s du SSP Vaud a été particulièrement inquiétée par le document d’accompagnement du 12 janvier 2022 pour la consultation des cantons intitulé « Lutte contre le coronavirus : prolongation et adaptation des mesures » et, en particulier, par la question relative à l’introduction d’une interdiction temporaire d’enseignement en présentiel au niveau tertiaire. Selon notre syndicat, il est important que le Conseil d’État réponde à cette dernière par la négative. Cependant, nous revendiquons également que les hautes écoles prennent de nouvelles mesures sanitaires visant à garantir la santé des étudiant·e·s.
Nous demandons par conséquent au Conseil d’État vaudois de prendre en considération les revendications suivantes lors de sa réponse à la consultation :
- Les hautes écoles doivent prendre des mesures pour assurer la santé des étudiant·e·s : le personnel sur site ainsi que les étudiant·e·s doivent porter un masque FFP2 dont l’efficacité est élevée contre la propagation du Covid-19. Ces masques doivent être fournis gratuitement par les hautes écoles. Celles-ci doivent également rendre possible et prendre en charge le dépistage sur place contre le Covid-19 à l’aide de tests groupés.
- Les hautes écoles doivent maintenir l’enseignement en présentiel accessible aux personnes munies d’un certificat 3G : il est important que le plus d’étudiant·e·s possible aient accès à un enseignement de qualité dans un environnement adéquat. L’enseignement en ligne portant fortement préjudice à la santé mentale des étudiant·e·s et ne permettant pas de bonnes conditions d’étude, l’enseignement doit demeurer en présentiel et être accessible au plus grand nombre. Ainsi, hors situation de dernier recours où il faudrait impérativement choisir entre une fermeture et un passage à la 2G, les hautes écoles ne devraient pas être uniquement accessibles aux personnes munies d’un certificat 2G.
Le SSP-Etudiant·e·s rappelle avec ces revendications qu’il est absolument essentiel que les hautes écoles traitent l’ensemble des étudiant·e·s de manière égalitaire, sans péjoration pour celles et ceux qui seraient touché·e·s par la pandémie du Covid-19. Le cursus de nombreuses personnes a déjà été particulièrement mis à mal lors de ces deux dernières années sur de nombreux points (conditions d’études, conditions d’examens, difficultés liées à l’enseignement à distance, précarisation, perte de repères sociaux, etc.) et il est absolument nécessaire et essentiel de proposer les meilleures modalités possibles pour la suite du cursus de chacun·e.