Chronologie de la mobilisation
- 8 décembre 2022. Le Conseil d’Etat (CE) décide d’indexer à 1,4% les salaires du public et parapublic, et d’octroyer une prime de 0,8% du salaire pour les classes 1 à 10 de l’Etat. L’assemblée générale (AG) du personnel décide de manifester contre cette décision.
- 13 décembre. Manifestation réunissant 1'500 à 2'000 salarié·e·s. Communication du CE annonçant qu’il maintient sa décision.
- 12 au 23 décembre. Plusieurs établissements scolaires font grève.
- 23 janvier 2023. Grève et manifestation de plus de 4'000 salarié·e·s. Annonce d’une nouvelle mobilisation le 31 janvier. Le CE invite les syndicats le 22 février, pour discuter de plusieurs points mais pas de l’indexation.
- 30 janvier. Le CE réinvite les syndicats à la rencontre du 23 février, en ajoutant que «les organisations du personnel pourront évoquer les sujets qu’ils souhaitent».
- 31 janvier. «Plus grande journée de mobilisation de la fonction publique depuis 15 ans» (24 heures): 2000 grévistes et 10 000 manifestant·e·s.
- 9 février. Mobilisation, plus de 8 000 manifestant·e·s.
- 23 février. Négociation. Le CE propose des «mesures salariales» sans en préciser ni la forme ni le montant. Leur définition est remise à la séance de négociation du 22 mars.
- 1 mars. Mobilisation, 3500 manifestant·e·s.
- 22 mars. Négociation. Le CE propose d’ajouter 15 millions sous forme de prime, dont la répartition est à convenir.
- 28 mars. Mobilisation, 4000 manifestant·e·s. Contre-proposition syndicale: les 15 millions sont intégrés aux salaires de novembre et décembre 2023, qui constituent le salaire à partir duquel l’indexation est calculée pour l’année 2024; l’indexation est garantie en 2024.
- 4 mai. Négociation. Le CE accepte de pérenniser les 15 millions en augmentant les grilles salariales (Etat et parapublic) de 0,2% au 31 décembre 2023.
- 11 mai. L’AG prend acte de la décision du CE et décide de relancer la lutte en septembre 2024. Objectif : garantir l’indexation 2024 ainsi que le rattrapage 2023.
La lutte continue!