Conflit collectif au Home-chez-nous

Au Home Chez Nous, une institution sociale qui accueille des mineur·e·s en danger , et plus particulièrement au Foyer Transition Ado, une structure bas seuil accueillant une population mineure particulièrement vulnérable, les équipes dénoncent la dégradation grave de leurs conditions de travail, l’autoritarisme de la direction arrivée à fin 2018 et l’absence de communication et de concertation instaurée depuis.

crédit photo: Valdemar Verissimo

Les délégué·e·s syndicaux/ales, engagées dans cette bataille depuis plusieurs semaines, ont fait face hier soir à leur direction ainsi qu’au comité de l’association, en présence de l’UPPEC (SPJ), pour dénoncer les agissements de la direction et la menace que la situation actuelle fait peser sur les missions de l’association et sur les jeunes accueillis.

Menaces, désinformations voir mensonges, contrôles et intimidations ont été portées à la connaissance du comité de l’association par des professionnel·le·s qui déclarent naviguer à vue depuis des mois et tenter, envers et surtout contre leur direction, de maintenir les missions délicates mais vitales de l’institution.

Le SSP accompagne et soutient cette démarche et salue le courage et l’implication des éducateurs et éducatrices qui ont été directement menacé·e·s de licenciement par une membre du comité pour avoir refusé de garder le silence. Nous avons condamné cette déclaration et défendrons par tous les moyens possibles nos membres et les professionnel·le·s qui osent dénoncer un climat délétère sur leur lieu de travail, des atteintes à leur santé et la mise en péril de missions aussi essentielles que la protection des mineurs en danger.

Lors de la confrontation qui s’est déroulée hier soir, et malgré les graves attaques proférées à leur encontre, les professionnel·le·s ont choisi de rester pour s’exprimer. Nous enjoignons le comité et l’État a entendre nos revendications légitimes et agir pour la préservation de la mission de l’institution, du personnel et des jeunes accueilli·e·s

Nous ne lâcherons rien ! Bravo à ses courageux et courageuses professionnel·le·s !

Lien vers l'article dans le journal le 24heures du 20 mai 2020.