Pour un même travail, les salaires dans les hôpitaux régionaux, les soins à domicile et les EMS du canton de Vaud sont inférieurs à ceux du CHUV ou de l’hôpital Riviera-Chablais.
Des écarts salariaux importants ont été mesurés dans deux études comparant les salaires du secteur : au total, ce sont 50 millions de francs en moins versés chaque année dans la santé parapublique. Par exemple : un-e soignant-e diplômé-e du secteur santé parapublic gagne CHF 220'000.- de moins en moyenne sur la carrière qu’au CHUV. Ces écarts importants concernent aussi les autres professions des soins, de l’accompagnement, de l’hôtellerie et de l’intendance. Le salaire minimum n’est même pas à CHF 4'000.-
Or, sur le terrain, les conditions de travail se dégradent, les rythmes de travail s’intensifient et les situations sont de plus en plus complexes. Il est grand temps que l’on reconnaissance la pénibilité du travail dans le secteur de la santé.
A l’occasion des 10 ans de la CCT et en parallèle à la mobilisation vers la grève des femmes* du 14 juin 2019, des discussions ont été entamées avec le Département (DSAS) afin de réduire ces écarts salariaux injustifiés. Des négociations salariales sont en voie d’être ouvertes.
Le SSP s'engage fermement pour:
* augmenter les salaires dès le 1er juillet 2019 sur la base du financement garanti par le Département
* négocier des améliorations de la CCT notamment en matière de gestion de la planification, d'indemnités de nuit, week-end et pénibilité, de la fixation du salaire à l'engagement, des congés et de la retraite anticipée
* atteindre l'équité salariale entre les salaires du CHUV et du reste du secteur