Le rassemblement appelé par le SSP et ACIDUL a permis de rappeler les revendications contenues dans une pétition déposée le 22 juin et auxquelles la Direction de l'Université de Lausanne n'a pas apporté de réponses sérieuses. Le texte de la pétition demandait de réduire les inégalités existantes entre les doctorant·es de l'UNIL, en particulier en augmentant le salaire des doctorant·es financé·es par le FNS et en accordant davantage de temps réservé à la thèse pour les assistant·es diplômé·es, tout en leur garantissant un engagement à plein temps.
L'engagement à temps partiel des assistant·es représente 180'000 heures de travail gratuit chaque année, ce qui correspond à plus de 6,6 millions de francs d'économie pour l'UNIL. Les salarié·es de l'UNIL ont donc apporté à la Direction de l'UNIL une facture correspondant à cette somme ce 19 mars.
Les doctorant·es resteront mobilisé·es tant que la Direction n'aura pas infléchi sa position et décidé de s'attaquer à ces inégalités.
Dans les médias:
- RTS: «Les doctorants rassemblés à l'UNIL et dans une pétition "contre la précarité"»
- La Télé: «Les doctorants militent pour plus d'égalité»
