En grève et dans la rue le lundi 23 janvier

de: SSP Vaud, FSF, SUD

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse unitaire à propos des mobilisations et grèves prévues le 23 janvier.

Les organisations du personnel de la fonction publique signataires du présent communiqué appellent d’une seule voix les salarié·e·s de la fonction publique à participer à la journée de grève et de mobilisation du lundi 23 janvier prochain. Nous appelons également l’ensemble des employé·e·s des secteurs public et parapublic à participer à la manifestation qui aura lieu le même 23 janvier en fin de journée à Lausanne.

Cette mobilisation est la réponse de la fonction publique et parapublique à l’indexation de seulement 1,4% décidée par le Conseil d’Etat et communiquée de manière délibérément tardive le 8 décembre dernier. Pour rappel, un tel taux d’indexation est l’un des plus bas des employeurs publics de Suisse romande. Il implique des pertes de salaires extrêmement importantes. Il faut rappeler que l’Union syndicale suisse affirme la nécessité d’une indexation de 5% pour faire face à l’augmentation réelle du coût de la vie. La prime unique de 0,8% du salaire 2022 octroyée aux salarié·e·s des classes 1 à 10 n’y change rien: cette prime n’étant pas intégrée au salaire, elle restera sans lendemain et ne compense pas la hausse du coût de la vie. De plus, elle ne concerne pas les employé·e·s du secteur parapublic.

Nous demandons donc au Conseil d’Etat d’ouvrir rapidement des négociations avec les organisations du personnel et à annoncer, en préambule à celles-ci, son intention d’augmenter significativement le taux d’indexation des salaires pour 2023. Faute d’une réponse positive, les mêmes organisations du personnel appellent à une deuxième journée de grève et de mobilisation le mardi 31 janvier prochain.

Le Conseil d’Etat a les moyens politiques et financiers de répondre aux légitimes revendications du personnel. Sa réserve financière de plus de 5 milliards de francs doit lui permettre de financer une indexation réelle des salaires. C’est à lui de respecter les textes légaux et ses propres engagements en indexant les salaires des secteurs public et parapublic à l’augmentation réelle du coût de la vie.