Ces dernières semaines n’ont fait que confirmer ce que notre syndicat et nos membres dénoncent depuis de nombreuses années: fermeture de foyers éducatifs en urgences, fuite du personnel éducatif vers les cantons limitrophes et épuisement des équipes, le système est au bord de l’effondrement. La crise que traverse le secteur social était prévisible, elle est le résultat de choix politiques et du sous-financement chronique des prestations destinées aux populations les plus vulnérables: mineur·e·s en danger, personnes en situation de handicap, etc. Face à la multiplication des signalements et la mobilisation du personnel et des militant·e·s du secteur, des mesures vont enfin être prises. Elles devront cependant être à la hauteur de la crise: il est temps que le Conseil d’Etat prenne ses responsabilités!
Les Assises du 24 novembre résultent des discussions et négociations menées depuis plusieurs mois par le SSP et ses partenaires syndicaux, ainsi que l’AVOP. Elles visent à présenter les mesures soumises au Conseil d’Etat, qui devront permettre de revaloriser les conditions de travail dans le secteur social et répondre aux attentes du personnel et des institutions. Nos revendications portent à la fois sur les conditions de travail, sur la rémunération et sur les modalités de formation (initiale, en cours d’emploi et continue).
Une première revalorisation des salaires, urgente, est attendue dès 2024. Plus largement, ces Assises visent à dessiner, pour les années à venir, une véritable feuille de route pour le secteur, touchant tant les salaires que les conditions de travail pour proposer des solutions efficaces et pérennes à la pénurie de personnel au sein des institutions vaudoises.
