"Enseigner n'est pas twitter !": une pétition très largement soutenue

de: RéGym (Réseau gymnases du SSP-Enseignement)

Une majorité d'enseignant·e·s de gymnase exprime son opposition à l'obligation de l'agenda électronique.

@Eric Roset

Il y a quelques semaines, le SSP lançait une pétition dans les gymnases, intitulée "Enseigner n'est pas twitter !" demandant le retrait des directives sur l’agenda électronique.

Lancée le 8 décembre 2020 dans sa version papier, cette pétition était signable jusqu’au mardi 12 janvier. La dernière semaine offrait la possibilité d’une signature en ligne.

Sur l’ensemble du canton, ce sont plus de 750 signatures (767) qui ont été récoltées dans tous les établissements ! Dans une majorité d'entre eux, le taux de signataires a dépassé largement les 50% du corps enseignant, allant jusqu'à plus de 70% voire 80% dans certains!

Le succès de cette pétition montre selon nous clairement que nos préoccupations quant à l’agenda électronique sont très majoritairement partagées par les collègues. Mentionnons aussi l'existence de pétitions "maison", s'opposant également aux directives relatives à l'agenda, qui ont été signées dans plusieurs établissements. Cela finit de démontrer le degré élevé de mécontentement des enseignant·e·s concerné·e·s.

La Cheffe du DFJC, Mme Amarelle, a pris connaissance de ces informations ce mercredi 13 janvier 2021. Les signatures lui seront remises selon les modalités qu'elle choisira, au vu de la situation sanitaire.

Pour rappel, notre pétition demande:

  1. Le retrait immédiat des directives « Emploi des agendas électroniques » du 1er décembre et donc le retrait de l’obligation d’utiliser cet outil.

  2. Le retrait pur et simple de l’agenda comme outil pédagogique à l’issue de la période de crise actuelle, tel que prévu explicitement par la Décision 169.

Nous attendons maintenant de la part de Mme Amarelle qu’elle nous reconnaisse, enfin, comme des professionnel·le·s de l’enseignement que nous sommes en prenant au sérieux notre expertise et qu’elle nous entende.

Le SSP tient à remercier tout particulièrement toutes les collègues et tous les collègues qui ont participé activement à la récolte des signatures dans les établissements, malgré la situation difficile.