Le Conseil fédéral a annoncé le 16 avril, parmi d’autres mesures, la reprise des écoles obligatoires pour le 11 mai dans tous les cantons, et ce sans donner aucune orientation claire sur les conditions dans lesquelles elle devait se faire. Si une reprise des écoles et d’autres activités essentielles est souhaitable dès que possible, cela implique de s’inscrire dans une gestion de la crise qui place les arguments sanitaires en premier.
Or, à ce jour, aucune des six conditionsévoquées par l’OMS pour un allégement des mesures n’est remplie. Pire encore, le Conseil fédéral avance des arguments sanitaires qui ne sont pas scientifiquement robustes pour rassurer quant à sa politique de reprise des activités. Le conseiller Berset a en effet affirmé lors de la conférence de presse du 16 avril que les enfants ne sont pas porteurs ni transmetteurs du virus et que les masques de protection ne sont pas utiles, or l'état actuel des recherches ne permet pas d'affirmer cela, ce qui rend de telles affirmations dangereuses.
Cette décision est dans la continuité de la gestion de la crise sanitaire par le Conseil fédéral : les profits avant la santé des salarié.e.s et de la population. Pour lui, la réouverture des écoles répond donc essentiellement au « besoin » de faire travailler les parents-salarié.e.s pour maintenir les profits des grandes entreprises et donc d’occuper les enfants.
Cela aura de nombreuses conséquences. Elle exposera de nouvelles catégories de la population au virus ;
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20.04.2020 | Communiqué de la Région Vaud: Corona | PDF (190,0 kB) |